La mise à mort du travail

Le tryptique intitulé La mise à mort du travail ( La Destruction, L’Aliénation et La Possession) poursuit magnifiquement la réflexion de notre article “L’insécurité sociale avancée” ainsi que l’interview de Paul Ariès…

Ca donne froid dans le dos de voir ainsi décortiqué le réel dans lequel nous baignons, les stratégies qui s’y déploient pour nous attacher, nous lobotomiser, nous arrimer à ce qui en réalité ne mériterait que notre dégoût, notre mépris et notre fureur destructrice si nous n’étions tenus par le besoin de bouffer, nous loger, nous vêtir, nous protéger… alors que c’est “eux” qui tiennent les clés du garde-manger, de la garde-robe et de la cave avec la chaudière ! Est-le la peur de perdre ça, ce vital-là, et la conviction de ne pouvoir trouver d’autres réponses que celle-là, l’incontournable subordination salariale, qui nous amènent parfois, souvent, puis finalement toujours à jouer le jeu, leur jeu… de dupes : nous vendre, produire au mieux ce qu’ils nous demandent de produire et faire semblant d’y croire. “Surtout tu ne contredis jamais le maître” !