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Vive les retraites !
mardi 22 janvier 2013, par
Vive les retraites ! par vivelesretraites
A l’invitation de Riposte.Cte, BERNARD FRIOT, sociologue et économiste français, sera à Liège les journées des 6 et 7 mai prochains pour un séminaire presque gratuit (5€ paiement sur place, 2€ en “prévente”… hum !). Si vous êtes intéressé-e-s, INSCRIVEZ-VOUS au plus vite : <riposte.cte@collectifs.net>
Bernard Friot s’est d’abord fait connaître par ses positions sur les retraites, notamment à travers son livre L’Enjeu des retraites . C’est de cela dont parle cette petite capsule vidéo ci-dessus (1 million d’excuses pour la pub ! ). Vous pouvez la retrouver sur dailymotion avec d’autres “conférences gesticulées" sur le thème du travail :
http://www.dailymotion.com/video/xeeo9h_vive-les-retraites_fun#.UP6QxBwWid4
Ensuite, c’est par ses théories sur le salaire social et sa proposition politique d’instaurer un salaire socialisé pour tous, une sorte de retraite anticipée à 18 ans, que Bernard Friot fait aujourd’hui la Une des conférences et séminaires qui débattent de l’emploi, du travail, du chômage, de la sécu d’aujourd’hui et de demain… C’est sur ces questions que nous travaillerons avec lui en mai.
Lire sur ce sujet :
http://www.monde-diplomatique.fr/2012/02/FRIOT/47384
Bernard Friot anime aussi un site
http://www.reseau-salariat.info/
Dans sa petite brochure qui résume très bien les idées de base du salaire social (Pour un statut politique du producteur, commandable via le site), voici ce qu’écrit ce réseau :
“C’est le travail qui permet de produire la valeur économique correspondant au salaire des salariés, mais aussi la valeur socialisée sous forme de cotisation. Cependant, la propriété lucrative donne le droit à quelques-uns de ponctionner et de disposer d’une partie de cette valeur. Autrement dit, la propriété lucrative donne le droit à quelques-uns de s’approprier une partie du fruit du travail de tous les autres, pour décider seuls des moyens et des fins de la production. L’affrontement a donc lieu entre le salaire, cotisation sociale comprise, et le profit, ponctionné sur le travail au nom de la propriété lucrative. Or, cet enjeu a été oublié depuis trente ans car lui a été substitué celui de l’emploi, qui enferme la production de valeur économique dans une logique marchande, subordonnée à un employeur et, à travers lui, au pouvoir grandissant des actionnaires.”
Dont acte !