Accueil > Actions > Dans la rue > Ceci n’est pas une crise, c’est une escroquerie ! 18/04/2013

Ceci n’est pas une crise, c’est une escroquerie ! 18/04/2013

samedi 13 avril 2013, par riposte-cte

Voici le texte du tract que nous distribuerons à la manif FGTB de jeudi 18 avril à Namur

Sous prétexte de « lutte contre le chômage » et de « quête du plein emploi », voilà plus de 30 ans que nos dirigeants détricotent méticuleusement nos acquis sociaux et pour quel résultat ? Une précarisation généralisée et un chômage qui explose.

Un rapide coup d’oeil à la richesse indécente affichée par un Mittal ou autre spécialiste du vol social devrait pourtant suffire à nous convaincre que ce n’est pas l’argent qui manque. Et pour cause ! Nous n’avons jamais produit autant de richesses ! Elles se concentrent simplement entre les mains des « 1% » au détriment de ceux qui les produisent réellement : les travailleurs, avec ou sans emploi.

C’est pourquoi nous devons refuser le chantage à l’emploi qui souvent conduit les syndicats à accepter tous les renoncements. Devant les appels fumeux à « flexibiliser » et à « moderniser » nos modèles sociaux, nous devons rappeler qu’une sécurité sociale forte est un rempart essentiel contre le diktat de la compétitivité et la voracité des actionnaires. Nous devons rappeler qu’en dehors de l’emploi, des richesses essentielles sont produites. Rappeler enfin que la sécurité sociale constitue le levier privilégié pour une appropriation collective et complète du fruit de notre travail, pour sa juste distribution et pour une valorisation, par son intermédiaire, de l’ensemble des activités (marchandes ou non) que nous jugeons socialement utiles.

C’est pourquoi nous réclamons !

- l’arrêt du pillage de notre sécurité sociale

- l’arrêt des mesures de répression et de stigmatisation des chômeurs et une déconditionnalisation progressive d’allocations qui doivent devenir individualisées (Stop au statut de cohabitant ! Une priorité !)

- l’arrêt des attaques sur les pensions

- le contrôle de la sécurité sociale par les travailleurs et par eux seuls

- un audit citoyen de la sécurité sociale, à réaliser dans le cadre plus général d’un audit citoyen sur la dette publique

- le versement d’un salaire complet, jusqu’à leur pension, aux travailleurs licenciés par des entreprises qui font des bénéfices.

NON AU CHANTAGE A L’EMPLOI ! POUR UNE SECURITE SOCIALE FORTE !